Le pourquoi

Dans l’article précédent « Le pourquoi du pourquoi » je vous expliquais brièvement pourquoi je changeais de logement et je présentais un peu le contexte.

Passer d’un appartement de 35 m2 (je ne compte pas ici le balcon) à un appartement de 70 m2, ça change la vie, réellement. La première chose à laquelle j’ai pensé instantanément (vous pouvez me caillasser), c’est : Je vais pouvoir mettre un ordinateur fixe !

Ça sera probablement puéril pour beaucoup mais quand on est un passionné comme moi de l’informatique et de son métier, c’est important. Évidemment il était impossible en vivant à deux de mettre un bureau et un ordinateur fixe dans un appartement de 35 m2. Je me suis donc contenté durant de longues années d’un pc portable. Il était temps de revenir à la source, à l’outil royal, le pc fixe.

Je vais vous faire une petite liste (ça vous avait manqué je sais !) des besoins auxquels je devais répondre :

– Initialement je suis un joueur, il m’est arrivé régulièrement de passer 15h à jouer. Quand je suis rentré dans la vie active j’ai arrêté, brusquement, ça a été un choix. Il fallait que je construise ma vie professionnelle, il fallait répondre à la question : Vivre ses rêves ou rêver sa vie. J’aime le jeu, comme l’informatique et mon métier c’est une passion également. Comme souvent cette passion est déraisonnable, irraisonnée. On y met de l’argent, du temps, on ne fait rien d’autre. J’ai été conscient de cela, j’ai décidé d’oublier, de reléguer cette envie irrépressible de jouer dans les tréfonds de ma mémoire. Je me considère comme un drogué à propos du jeu, je ne vois pas l’heure tourner, je ne m’arrête pas, je suis capable de faire ça toute ma vie en y prenant du plaisir, je dépense de l’argent de manière éhontée. Pourquoi y retourner ? Pourquoi retomber dedans ? Parce que justement c’est une drogue, ça me manque, j’en ai envie, j’en ai besoin. A l’heure actuelle et à deux mois de la naissance de mon fils c’est un défi et un pari que de rallumer l’étincelle du jeu en moi. J’ai des choses à régler avec moi-même, j’ai mûri, j’ai des gens qui comptent pour moi. Je compte me montrer digne et responsable en faisant face à mes démons. Je pense aussi à mon fils, j’aime le jeu vidéo, oui j’aime. Cette passion, cette envie, je veux évidemment la partager avec mon fils tout comme GNU/Linux. Je veux lui faire voir des choses différentes, le guider, lui montrer la voie et les erreurs à ne pas commettre. Je serai un piètre père si je n’affrontais pas mes contradictions, mes peurs, mes faiblesses

– Évidemment le pc sera sur GNU/Linux en système principal mais pas que. Madame étant en congés parental jusqu’en juin, il est probable qu’elle se serve davantage du pc que moi. Elle connait déjà Xubuntu, elle n’y est pas réfractaire mais elle est tout de même plus à l’aise avec un système Windows. Le but étant de lui faire plaisir non pas de la convaincre ou de la forcer, j’ai donc tenu à faire un dual boot Seven/Xubuntu

– D’autre part je considère que oui on peut jouer sur GNU/Linux mais que non si on joue beaucoup on ne peut pas rester sur GNU/Linux pour jouer. Je prends un exemple simple. A l’heure actuelle j’ai pris 4 jeux et non des moindres, rien qui ne tourne sous GNU/Linux : Tomb Raider, Splinter Cell – Ultimate Edition, Dishonored – Game of the Year Edition, Far Cry 3. Il n’est pas question ici de cracher bêtement sur GNU/Linux mais de confronter la réalité à l’espoir de jouer à des gros jeux sur GNU/Linux. Par conséquent le dual boot est obligatoire pour moi. A noter que j’ai réservé le passage à Windows 10 essentiellement pour DirectX 12, je n’ai pas encore arrêté ma réflexion si j’y passerai ou pas

– Je ne pense pas que ma vie sociale va exploser une fois le petit arrivé, on va probablement rester très souvent à la maison et durant de nombreux mois. C’était le moment de me faire plaisir, c’était le moment de prendre un « vrai » gros pc fixe car il va être utilisé très largement par moi et Madame. Le mot à retenir ici est plaisir. Le pc répondait également à un autre besoin certes moins obligatoire mais qui commençait à être pesant. Je n’ai pas de pc à moi. J’ai toujours eu un pc portable fourni par mes différents emplois. Évidemment ça évite de sortir un billet pour s’acheter ou renouveler son poste mais d’un autre côté ce n’est pas mon matériel et je ne peux donc pas « tout » faire dessus. On parle ici d’indépendance vis-à-vis du matériel

– Qui dit se faire plaisir dit on ouvre grand les portes du dream. Je suis parti sur un budget de 1500 euros que j’ai allègrement dépassé. mais on y reviendra plus tard. Il y avait un certain nombre de choses que je voulais pour me faire plaisir. Primo je ne voulais pas monter mon pc moi-même. Ça peut paraître paradoxal mais je voulais une plate-forme éprouvée et surtout je voulais faire bosser/tester LDLC, acheter un pc de chez eux pour réellement me faire une idée de la valeur du travail et du montage du pc. Secundo, deux écrans mais on y reviendra plus tard. Tertio, carte graphique (obligatoire pour les jeux), silencieux, dans le budget, config balèze pour se faire plaisir (et pour répondre à la demande des jeux)

Vous en savez maintenant un peu plus sur les besoins et contraintes que j’avais, le prochain article sera sur les achats que j’ai effectué.

Tcho !