Articles de la catégorie «Réflexions» :
Faire
Je ne sais pas si vous avez vu passer l’article Faire ! de Benjamin Bayart, je vous invite à le lire (ainsi que les commentaires). Je ne l’ai pas trouvé très clair pour ma part. Personnellement j’ai compris le « sujet » car je m’étais fait la réflexion peu de temps auparavant.
Deux façons de faire s’affrontent régulièrement. Empêcher une mauvaise solution d’être mise en place et/ou construire une bonne solution. Dit d’une autre manière lutter contre le monde qu’on ne veut pas et/ou construire le monde qu’on veut.
Finalement la conclusion est « Il importe de faire le monde que nous voulons, beaucoup plus que de lutter contre le monde que nous ne voulons pas ». J’aime beaucoup le commentaire de Hubert Guillaud (de InternetActu.net) : « Entre l’opposition et la proposition, la seconde draine souvent plus d’énergie féconde que la première ».
Concrètement et en exemple on va lutter contre… Lire la suite
L'esprit du hacker
Je n’ai encore jamais trouvé d’article satisfaisant sur ce qu’est un hacker, sa manière de penser, sa « philosophie ». Les explications sont multiples et trop déformées, le hacker quasiment lié à l’informatique, le hacker qui est un vilain pirate sur le net pour le grand public, le hacker « bidouille » et « matériel ».
Pas moyen de le « saisir » alors si on ne s’entend pas sur sa définition, peut-on s’entendre sur son état d’esprit ?
J’ai croisé un article sur le Jdh et j’aime bien alors je partage, L’esprit du hacker.
Pour moi Arpinux est un hacker (camarade tu m’excuseras de parler de toi aussi directement). Le mec connait rien à GNU/Linux au commencement et finalement il te pond HandyLinux quasiment seul. Il fait l’école chez lui pour ses enfants. Il a son propre code de conduite. Il répond à l’esprit du hacker tel que décrit dans l’article.
Alors public… Lire la suite
Je, nous, les gens
Il y a un point qui m’ennuie depuis très longtemps. Je suis obligé de dire je, tout le temps.
Ça me gonfle grave, vous pouvez pas savoir.
A la base je pense être quelqu’un de plutôt effacé. Je ne parle pas beaucoup et je ne suis pas un grand fan des échanges verbaux entre personnes.
Évidemment pour s’exprimer il faut régulièrement choisir entre « je, tu, il/elle, nous, vous, ils/elles ». Le problème c’est que je suis contraint d’utiliser le « Je ». Si je voulais utiliser le « nous », cela signifierait que je m’inclus dans un groupe.
Mais lequel ? Celui des blogueurs ? Trop réducteur et puis je blogue de manière particulière (indépendante). Celui des libristes ? Non pas du tout. Celui des utilisateurs de logiciels libres ? Force est de constater que je n’ai souvent pas le même point de vue que la majorité. Celui des Sysadmin ? Pas du tout !… Lire la suite
Réseau social
Au détour d’un mail Cyrille m’a apostrophé il y a quelques semaines : « tu devrais venir sur diaspora*, tu rates quelque chose ».
A1 parlait également de réseau social dans mon article précédent. Je n’ai jamais été clair sur ce sujet de réseau social, je vais dire ce que j’en pense.
Je ne suis sur aucun réseau social aussi bien sous « Cascador » que sous ma vraie identité. Ni Facebook, Twitter, diaspora*, LinkedIn, aucun. Le seul moyen de me joindre directement c’est par mail ou par téléphone/sms.
Mon « réseau social » ce sont mes articles sur ce blog, le Journal du hacker et l’échange de commentaires. C’est comme ça que je communique, c’est comme ça que je fais des rencontres, que je crée des liens avec d’autres personnes.
Chacun DOIT remettre en cause ses outils car dans le monde actuel la plupart des outils sont faits pour nous enfermer, pour capter… Lire la suite
L'importance du contexte et l'effort du lecteur
Un effort de tous les instants et une de mes grosses réflexions en tant que blogueur est d’essayer de me faire comprendre au mieux.
Quand on dit qu’un blogueur veut être lu, on inclut dans « lu » le fait d’être « compris ». Cela parait évident. Pour autant ni « lu » ni « compris » ne sont des évidences sur le net.
Prenons un russe qui lance une recherche simple dans son moteur de recherche « mpv thumbnails » et qui arrive sur mon article mpv. Il décide de traduire pour essayer de mieux comprendre l’article, cela va donner Français –> Anglais –> Russe sur Google translate (voir cet article sur le fonctionnement de la traduction de Google translate). Il est probable que je serai lu (mais de quelle manière !) mais certainement pas compris.
On touche ici à la problématique de se faire correctement comprendre par le lecteur. Le blogueur est… Lire la suite
Difficultés et faux problèmes
Écrire pour soi ET publier pour les autres Se vendre ET être indépendant * Vulgariser/simplifier ET inviter à l’autonomie S’exprimer ET passer inaperçu *
* Faux problèmes
Écrire pour soi ET publier pour les autres
C’est ce que je fais, ça impose une certaine gymnastique de l’esprit. C’est un peu comme faire de la documentation, moi j’ai compris maintenant il faut que je documente ça pour que les autres puissent comprendre.
Se vendre ET être indépendant, aucune difficulté c’est antinomique. Soit c’est l’un soit c’est l’autre.
Il est très simple de savoir si on est indépendant vis-à-vis du désir et de l’attente des lecteurs (on veut des articles techniques !), vis-à-vis des thèmes qu’on a sur un blog (catalogué Sysadmin), vis-à-vis de l’argent et de la publicité (accepter les cadeaux et les tests de matériel ou mettre quelques publicités).
La difficulté est de faire un choix, se vendre ou être… Lire la suite
Le mouton noir
Le mouton noir est différent. En soi ce n’est ni bien ni mal d’être différent. C’est plutôt une chance pour tous.
Pourtant on lui dit qu’il est différent, on lui fait sentir qu’il est différent, on lui reproche d’être différent.
On s’interroge pourquoi il est comme ça, « qu’est-ce qu’il a fait pour être comme ça ? » Rien, il est comme ça c’est tout.
Certains s’en éloignent, « il fait son intéressant ». D’autres s’en rapprochent pour voir l’anomalie, « l’attraction ».
La différence interroge tout le troupeau et chaque individu du troupeau. Comment devons-nous le traiter ?
La différence est une chance, elle nous force à prendre une décision en bousculant l’ordre établie des choses. La différence est une chance, elle amène quelque chose en plus.
Même le mouton noir s’interroge : « Pourquoi je suis comme ça ? » « Pourquoi je ne suis pas comme les autres ? »
A force qu’on lui dise qu’il est… Lire la suite
Les idoles
Avec A1 (Diaspora, Twitter) on parle assez régulièrement de David Larlet (son dernier article). Un jour j’ai fait la remarque qu’on en parlait vraiment comme des groupies de 15 ans, c’était vraiment frappant. Je veux dire parler d’une autre personne, rebondir sur ses raisonnements, se dire que vraiment il est pertinent alors que la personne n’est pas là. On dirait vraiment qu’on parle d’une star.
J’ai demandé à A1 ce qu’il pensait de cette « starisation » et voici ce qu’il m’a répondu.
Je crois que lorsqu’on passe d’un système hiérarchique centralisé à un hiérarchique décentralisé, puis à un système distribué, la plupart d’entre-nous se retrouvent davantage en capacité de faire des choix qui impactent leurs vies et celles de leurs entourages. De là nait un désir de sens, à saisir, à digérer, puis à implémenter.
Ces désirs de sens de chacun sont initialement… Lire la suite
Vivre, mourir, recommencer
C’est tiré du film Edge of Tomorrow que j’aime beaucoup avec Tom Cruise et Emily Blunt.
J’aurai pu dire « Essayer, échouer, recommencer » mais c’est plus réducteur dans les mots. Avec vivre, mourir, recommencer on peut le caser n’importe où, pour une idée, un projet, une vie. Et puis il y a quelque chose de plus grand, « essayer » c’est mesuré, vivre c’est complet, plein. Mourir aussi, c’est la fin c’est total, c’est absolu, c’est terminé.
Vivre, mourir, recommencer. C’est ce que je vous invite à faire. C’est le cycle de la vie, c’est aussi le cycle des idées et des projets.
Plus vous comprendrez ce fonctionnement, plus vous vous l’accaparez et plus vous progresserez vite. Parce que vous vivrez pleinement votre idée, vous la laisserez définitivement derrière vous une fois épuisée et parce qu’enfin vous passerez à la suivante de manière fluide.
La ville rend-elle méchant ?
Aujourd’hui une question : La (grande) ville rend-elle méchant ? Vous me faites plaisir, vous êtes des potes, Seboss vient de débarquer sur Paris, Cyrille et Gilles ont quitté cette ville, un paquet doit y vivre alors vous laissez des commentaires siouplait !
Bon en fait il y a deux questions. La première est de savoir si j’ai l’esprit dérangé parce que je suis le seul à ressentir ça. La seconde est effectivement de savoir si la ville rend méchant.
Je suis né dans un petit village près de Melun (Seine et Marne représente !). Soyons clair ce n’est pas la campagne, il y a une petite gare, un boulanger, une petite poste, l’église et la Mairie. J’ai eu la chance de m’épanouir dans un cadre sain, j’avais ma chambre, on avait un jardin et un chien, c’était une maison et c’était calme.
Je suis dans l’informatique et comme beaucoup… Lire la suite