Série «Assassin's creed» :
Assassin's creed : il était pourtant si prometteur
Dans la vie d’un joueur, il y a les jeux qu’il aime, ceux qu’il adore, et puis il y a ceux qui changent tout, ceux qui laissent une trace indélébile et auxquels, même plusieurs dizaines d’années après, il continue de jouer avec la même émotion. Lorsque je finis le premier volet de la série des Assassin’s creed, je sus tout de suite qu’il faisait partie de ces jeux d’exception, qu’il était immédiatement devenu l’une de mes madeleines de Proust vidéoludiques. Aujourd’hui, je ne peux plus y jouer sans ressentir un arrière goût amer de gâchis.
Ça partait pourtant bien…
Je suis un grand fan des jeux Prince of Persia, que j’ai découvert sur PS2 avec l’épisode Les sables du temps. Alors quand Ubisoft me propose de jouer à Prince of Persia en monde ouvert, d’explorer le Levant de la troisième croisade, le tout dans une trame de fond mêlant mysticisme… Lire la suite
Assassin's creed II : l'apogée avant la chute
Si le premier épisode de la série ressemble beaucoup à Prince of Persia dans son univers, les trois suivants lui ressemblent moins de ce point de vue, mais beaucoup plus dans leurs mécaniques. En effet, ces trois épisodes prennent place dans l’Italie et la Grèce de la renaissance. Ils délaissant l’ambiance orientale et mythique propre au premier épisode et à la série Prince of Persia pour une ambiance plus ancrée dans la réalité. En revanche, font alors leur apparition des phases de plateforme et d’énigmes à base de mécanismes à activer que l’on croirait tout droit sorti d’un jeu du prince de Perse.
Ces trois jeux mettent en scène un italien natif de Florance — Ezio Auditore — à trois époques différentes de sa vie et constituent ce que l’on appelle donc la « trilogie d’Ezio ». Bien que les décors du premier Assassin’s creed fussent déjà majestueux, cette trilogie me… Lire la suite
Assassin's creed III : hé merde…
Assassin’s creed III est très mauvais, et pour de multiples raisons. Pour bien comprendre l’ampleur du désastre, il faut considérer que tout est mauvais dans le jeu : l’histoire, les environnements, les mécaniques de jeu, les personnages… Rien ne le sauve. Rien ne vaut le coup. Comme je l’expliquais précédemment, la série perd, entre Assassin’s creed — brotherhood et Assassin’s creed — revelations, la majeure partie de son équipe créative. Et ça se ressent violemment à partir de cet épisode. En plus de ça, le jeu est le premier à inaugurer le nouveau moteur de jeu développé par Ubisoft : l’AnvilNext. Et ça aussi, ça se ressent.
Technique et gameplay
Ubisoft a fait la quasi-totalité de la promo du jeu sur ce nouveau moteur en affirmant qu’il permettait de modéliser des personnage plus finement, de rendre des environnements encore plus grands et de faire des effets de lumière magnifiques. Côté… Lire la suite
Assassin's creed III : franchement, y'a rien à sauver, là…
Quand je disais qu’il n’y a rien dans Assassin’s creed III qui vaille le coup, j’étais sérieux : y’a vraiment rien à sauver. Si vous vous souvenez bien, je vous parlais précédemment de l’environnement. En effet, l’environnement est une des composantes majeures d’un Assassin’s creed. Le fait de pouvoir courir sur les toits de villes mythiques de pouvoir traverser l’intégralité de la carte sans jamais poser le pied par terre et de toiser avec orgueil la populace au sommet de grand monuments, c’est une caractéristique inaliénable de la série. Sans ça, c’est pas un Assassin’s creed.
Hé ben Assassin’s creed III, c’est pas un Assassin’s creed.
Un cloché d’église, nan mais t’es sérieux là ?
Jusqu’à présent, la série nous avait permis de visiter le Levant de la troisième croisade, Rome, Venise, Monteriggioni, Florence, la campagne italiennne et Constantinople durant la renaissance. Mais là, le jeu s’établit à New York… Lire la suite
Assassin’s creed IV : black flag, le dernier souffle de vie
Le lion n’est jamais aussi vivace que lorsqu’il s’apprête à mourir. La série Assassin’s creed aussi. Le 6e épisode, curieusement appelé Assassin’s creed IV : black flag, est un bon jeu, mais ce n’est pas vraiment un Assassin’s creed. Il s’agit du dernier épisode numéroté de la série à ce jour (Assassin’s creed : rogue, Assassin’s creed : unity et Assassin’s creed : syndicate sont parus depuis) et il s’agit également du seul épisode à porter à la fois un numéro et un sous-titre. Cet étrange nom montre à quel point l’épisode a le cul coincé entre deux chaises. Le numéro tente de faire penser que le jeu n’est pas un épisode mineur ou un spin-off et prend une réelle place dans l’arc principal de la série quand le sous-titre laisse à penser le contraire. Le jeu est effectivement marrant à jouer, repose sur les mécaniques de base de la… Lire la suite
Assassin’s creed ou comment massacrer une série en 6 épisodes
Je pense que tout le monde a connu au moins une œuvre de fiction qui semblait tellement prometteuse mais qui, à s’éterniser et s’égarer en sous-intrigues, perd complètement le contrôle de sa narration et se termine dans un flop qui laisse l’impression d’avoir perdu son temps. C’est ainsi que beaucoup décrivaient déjà l’histoire de la série X-files. Plus récemment, la série Lost avait également connu ce genre de déboires, tout comme la série de jeu Mass Effect dont la fin m’a laissé une impression de « tout ça pour ça…? »
Assassin’s creed, c’est un peu la même chose.
Ubisoft démontre brillamment avec cette série comment l’appât du gain peut tuer une œuvre d’art. Savoir raconter une bonne histoire, c’est avant tout savoir s’arrêter à temps. Assassin’s creed aurait dû rester une trilogie et se conclure avec Assassin’s creed III. Étrangement, c’est un schéma que l’on retrouve dans beaucoup de… Lire la suite